L'ostéopathie, c'est avant tout une communication. Avec le client humain, et le patient animal. Et pour moi qui ai toujours eu des difficultés à communiquer avec mes semblables, le dialogue non verbal qui s'installe entre l'animal et moi n'est pas toujours limpide, mais il est vrai et sincère. Les animaux ne mentent pas, ne jugent pas et font preuve d'une résilience extraordinaire. Ils nous font évoluer dans notre vie d'humain, un peu trop rapide, un peu trop connectée, un peu trop individualiste, en nous rappelant chaque jour que le plus important, c'est ce qu'on vit à l'instant T.
Je pratique une ostéopathie douce, dans le respect de l'animal. J'ai plusieurs techniques à ma disposition, la principale étant l'ostéopathie tissulaire (basée sur le modus operandi de Pierre Tricot. Pour en savoir plus je vous invite à participer à ma conférence sur l'ostéopathie, ou vous rendre sur le site de Pierre Tricot !
Approche-tissulaire.fr ). Je travaille exclusivement en tissulaire sur les chiens/chats/NAC et vieux chevaux. Pour les chevaux plus jeunes, je travaille également en structurel sur la première partie de ma séance pour libérer les blocages mécaniques installés depuis longtemps.
Parfois, l'animal a besoin de libérer des émotions devenues trop lourdes à porter, ou qu'il n'arrive plus à gérer. Ces libérations ne sont jamais forcées, l'animal est le seul maître de sa séance, je suis simplement là pour l'aider en cas de besoin, pour être un point d'appui stable et solide dans lequel il peut avoir confiance.
L'ostéopathie, bien qu'étant une médecine holistique et pouvant prendre en charge une vaste panoplie de troubles fonctionnels (locomoteurs, digestifs, nerveux etc), présente également des limites et des contre-indications. C'est là que la complémentarité avec la médecine vétérinaire devient indispensable. "Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin". Je n'hésiterai jamais à vous référer chez votre vétérinaire, si j'estime que la pathologie dont souffre votre animal n'est pas du ressort de l'ostéopathie.
Il y a quatre hommes qui ont bouleversé ma vie d'ostéopathe, et ma vie tout court par ce qu'ils ont pu m'apprendre et m'apporter, directement ou indirectement.
Pierre Tricot
tout d'abord, parce que c'est avec son approche tissulaire, ses outils développés à partir de ses propres failles et doutes, son humilité et sa grandeur d'âme, que j'ai compris ce qu'était vraiment l'essence même de l'ostéopathie.
Franck Garçon, un formateur en ostéopathie tissulaire qui m'a appris que l'ostéopathie, c'est "fraise". C'est à dire que ce que l'on ressent dans nos mains n'est que très difficilement descriptible. Et ce n'est pas parce-qu'on ne peut pas le décrire que ça n'existe pas. Et c'est également avec lui, et l'exercice de la "chaise", que j'ai compris à quel point être un point d'appui stable et solide est important pour espérer gagner la confiance de son patient.
Patrick Chêne, pour ses formations extraordinaires, son savoir, son envie de partager, la passion qui l'anime. J'ai passé des grands caps dans ma pratique grâce à lui.
Yann Laizeau, vétérinaire orthopédiste sur Orléans qui m'a fait confiance et m'a ouvert les portes de son bloc opératoire pendant plusieurs années. Les notions apprises à ses côtés me sont d'une aide incroyable au quotidien. La confiance qu'il m'a accordée alors que je n'étais encore qu'une toute jeune ostéopathe m'a donné des ailes. Toujours prêt à m'aider et me soutenir, mon mentor devenu mon ami, je lui dois beaucoup.